Elémentaire Georges Lapierre

"Je pense être parmi les plus anciennes personnes ayant fréquenté cette école à partir de 1968. Forcément cela a bien changé entre 1968 et 2024. Les techniques pédagogigues ont changé, ainsi que les enseignants et les élèves. Nous craignions notre maitresse (à l'époque filles et garçons n'étaient pas ensemble) et nous acceptions sans rien dire les remontrances, les punitions et éventuelle tape sur la tête quand nous bavardions au lieu de travailler. Et surtout nous n'allions pas le raconter aux parents sous peine d'avoir la punition doublée et privée d'un truc sympa le dimanche.. l'ambiance était bonne, le niveau était tiré vers le haut, et nous voulions toutes etre parmi les meilleures. Nous travaillions beaucoup en classe, plus les devoirs le soir, mais il y avait des résultats, et pourtant nous étions des classes de 30 élèves. Mademoiselle MADILLAC la directrice ne rigolait pas avec la discipline, en rang par 2 et pas un mot. on en avait toutes un peu peur. Quand je vois ce qu'est devenu l'éducation nationale maintenant, je me dis que nous avons vécu le bon temps de l'école. En sortant du cp nous savions toutes lire couramment sans anonner, lire l'heure sur les pendules de l'époque, à aiguilles. .Je suis sidérée que des gamines de 15 ans ne savent pas lire l'heure sur des anciennes horloges à aiguilles. Nous concernant, l'école avait rempli sa mission : faire de ses élèves des adultes à la tête bien pleine et curieux de tout."

"Une fabrique d’individus médiocre, un niveau abaissé à l'extrême pour ne pas heurter la sensibilité de la diversité, tout en donnant des devoirs interminables le soir, l'enseignement repose en grande partie sur les parents. Un système éducatif qui a supprimé les annotations ce qui limite le développement intellectuel des enfants, une poésie à apprendre sur un an, afin de ne pas froisser des préoccupations liées à l'inclusion. La directrice, semble opérer avec peu de transparence vis-à-vis des parents. Même lors de la rentrée scolaire qui est chaotique, ceux-ci n'ont pas l'occasion de visiter les classes et de mettre un visage sur le nom de l'enseignant, ce qui peut être perçu comme un manque de communication."